Patrick et Solange | |
« C’est pour maman. » Il est là, balançant son corps épais d’une jambe sur l’autre, le poil hirsute, pas rasé, l’air endormi, ou mal réveillé, ou peut-être simplement fatigué, le bouton de sa chemise prêt à sauter, tiré par une bedaine à la peau duveteuse et flasque, le bout du ceinturon mal attaché pend sur un blue-jean lustré et chiffonné, répandant une odeur de tabac blond, de café juste avalé, de moisi. | |